Aeschne bleue et épeire fasciée, deux sujets de fin d'été.
Ça y est, voici le mois de septembre ! Nos petites bêtes favorites sont toujours là mais il faut bien admettre qu'elles se font plus rares suivant l'endroit de France où on se trouve. Ce n'est plus l'effervescence de début juillet.
Faudrait-il déjà ranger le matériel en attendant la saison prochaine ? Bien sur que non !!
Car si le calendrier des insectes et autres bestioles a prévu des sujets en mars-avril pour commencer la saison, il en a aussi prévu pour le mois de septembre (et même octobre pour les plus chanceux) pour la finir en beauté !
Il est ainsi possible de trouver l'Aeschne bleue, grand anisoptère fréquentant les mares et étangs. Assez peu exigeant sur la qualité de son habitat et répandu dans toute la France, il y a de grande chance qu'elle se trouve près de chez vous ! Les mâles sont bien visibles, arborant des couleurs bleues et vertes et patrouillant à la surface de l'eau.
Les femelles sont plus discrètes. Colorées en vert et marron, elles se cachent dans la végétation, ne venant près de l'eau que pour s'y accoupler et pondre.
La fin de l'été c'est aussi la saison des araignées, particulièrement des orbitales à toile géométrique comme cette épeire fasciée. Tissant des toiles de plus en plus grandes, elles attrapent de plus en plus d'insectes et donc grandissent de plus en plus !
Il en existe plusieurs espèces, de la commune épeire diadème à la rare épeire alsine. Si vous attendiez la meilleure saison pour partir à leurs découvertes, ne cherchez plus, c'est maintenant !
Les belles épeires que vous trouverez sur leurs toiles sont des femelles. Mais avec un peu de chance vous apercevrez aussi un petit mâle, attendant le moment opportun pour tenter de s'accoupler avec sa belle, parfois au péril de sa vie !
Enfin, en bonus, voici un dytique bordé ! Ce coléoptère passe la majorité de sa vie dans l'eau, capturant à peu près tout ce qui passe à sa portée. Mais parfois il décide de changer de point d'eau. C'est probablement ce que cet individu essayait de faire. Malheureusement pour lui, le bout de ses ailes est abimé, accident probablement survenu durant son émergence (le passage de la larve à l'insecte adulte), rendant le décollage impossible. Il lui faudra rester dans le même point d'eau en attendant l'arrivée d'un partenaire.