Les pieds dans les gouttes de rosée !
Parfois il n’y a pas d’insectes ou de fleurs à mettre devant l’objectif. J’ai beau chercher, je ne trouve rien. Mais bon, c’est le matin, je me suis levé tôt exprès pour pouvoir profiter des premières lumières du jour alors ce serait dommage de ne pas revenir avec quelques images !
Mais alors que photographier ? En se penchant au milieu des herbes et des feuilles j’aperçois vite que plein de petites bêtes s’y cachent : araignées, sauterelles, mouches…
Seulement au niveau des pâquerettes, chaque feuille fait l’effet d’un parasol et la lumière vient vite à manquer !
Alors que faire ? Un peu de paysage ? Ce n’est pas facile avec un objectif macro et je n’ai pas de grand-angle dans mon sac aujourd’hui. Et pourquoi pas les gouttes de rosée ? Ce n’est pas ça qui manque dans la clairière, mes pieds sont trempés ! Alors je pars à la recherche d’une belle goutte d’eau, une bien placée, qui reflète la lumière des premières heures du jour. Beaucoup sont au milieu de grandes feuilles incurvées qui ne me laisse pas beaucoup de possibilités de cadrages.
Et puis quelques gouttes de rosée sont en équilibre, posées sur des feuilles plates qui me permettent de choisir mon point de vue. Je dois quand même faire attention : un mouvement un peu trop large de l’objectif ou des jambes du trépied et tout ce petit monde mi-solide, mi-liquide roule pas terre !
Finalement je laisse tomber le trépied : impossible de placer ses jambes correctement sans provoquer un déluge. Les photos seront donc prises à main levée.
La lumière est totalement indirecte : celle du ciel bleu éclaire la goutte par le haut (forcement…) et celle se reflétant sur le versant opposé de la montagne l’éclaire par l’arrière. Par de hautes lumières brûlées ou de contraste trop violent mais en contrepartie une vitesse d’obturation assez basse.
Finalement voici deux photos, parmi plusieurs images floues ou à la mise au point décalée, de ces petites gouttes d’à peine 2 millimètres de haut.